Ces cinquante dernières années, l'homme a exploité de façon démesurée les richesses naturelles de la Terre. Il ainsi modifié la planète plus rapidement que tous ceux qui l'ont précédé, provoquant de graves changements environnementaux : pollution, réchauffement des mers, érosion des sols, disparition du corail et d'espèces animales. L'homme a mis sa demeure en péril. Il reste à peine dix ans à l'humanité pour inverser la tendance.
Après Fukushima, l’énergie nucléaire est entrée dans l’ère du soupçon. En France, on garde le cap : la catastrophe n’a pas remis en question le lancement des centrales de nouvelle génération, malgré leurs coûts exorbitants. Chez nous, le nucléaire est sûr, il est indispensable, il est incontournable. Le remettre en cause relève de l’obscurantisme, malgré les démentis que tant de pays voisins nous opposent.
Le documentaire retrace en images l'émergence de la prise de conscience écologiste : depuis 1945, avec l'accélération de l'industrialisation du monde, des catastrophes écologiques majeures secouent la planète. Leurs conséquences, les réactions et engagements qu'elles suscitent font naître un nouveau combat : l'écologie.
Du smog londonien, responsable de 12 000 décès, jusqu'au dérèglement climatique actuel et son cortège de catastrophes, retour en images sur l'émergence de la prise de conscience écologiste. L'empoisonnement au mercure de la baie de Minamata, au Japon, en 1959, le naufrage du superpétrolier Torrey Canyon, la marée noire de l'Amoco-Cadiz, l'explosion de l'usine de pesticides de Bhopal en Inde, l'explosion du réacteur nucléaire Tchernobyl, forcent à s'engager pour la défense de l'environnement.
La catastrophe de Fukushima a relancé le débat sur la dangerosité de l'énergie nucléaire et la transparence des exploitants de cette industrie. A la demande des instances européennes, la France s’est engagée à procéder à des tests dans toutes ses centrales pour un état des lieux de la sécurité des installations. Plus de 1000 incidents ont été recensés l'an dernier sur le territoire français. En cause : le recours massif à la sous-traitance dans le monde de l'atome.
Ce film révèle la responsabilité de l'homme vis-à-vis de la biodiversité dans des lieux situés en Picardie, Normandie et Ile de France : les vallées, les larris, grands talus riches en faune et en flore, les belles forêts de l'Oise, la Baie de Somme et son superbe peuplement d'oiseaux et de phoques…
Le 5 juillet 2014, la jeune Neuchâteloise Célia Sapart, glaciologue et climatologue reconnue mondialement, embarque sur le brise-glace Oden pour une traversée de l'Arctique. Objectif de l'expédition: mesurer les émissions de gaz à effet de serre en Arctique, notamment le méthane, un gaz vingt fois plus puissant que le CO2. Selon les quantités découvertes, le méthane est une vraie menace pour notre planète. Temps Présent a suivi son voyage, une aventure scientifique et humaine.
Trente ans après Tchernobyl et cinq ans après Fukushima, ce film lève le voile sur la vie en territoires contaminés, où le taux de radioactivité est bien au dessus de la normale. Ce documentaire donne un accès exclusif à ces « zones grises », regroupant des millions de personnes, sur des milliers de km2. Les téléspectateurs sont immergés dans le quotidien des locaux, à travers la Biélorussie, la Norvège, le Japon et l’Ecosse.
L'éléphant, le plus grand animal terrestre, menace la survie du rhinocéros, un autre géant de son écosystème, en lui dérobant une partie de sa nourriture.
